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Réussir votre entretien
Ce poste va donner un nouvel élan à votre projet professionnel ou ce poste est déterminant pour votre avenir.
Maintenant, il s’agit de réussir votre entretien de recrutement et de convaincre le recruteur que vous êtes LE CANDIDAT rêvé pour le poste et pour l’entreprise qu’il représente.
Dès les premières minutes de l’entretien, il faudra créer les conditions d’une rencontre et d’un moment de partage constructif.
Puisque l’enjeu est important, anticipation et préparation sont les maîtres mots pour réussir votre entretien et, suivez nos conseils :
1
Avant l’entretien ; familiarisez-vous avec le poste & l’entreprise :
- Relisez attentivement l’annonce, ainsi, vous commencez à lister les questions qui vous permettront d’établir un dialogue constructif avec le recruteur. Identifiez bien les missions et responsabilités du poste, les compétences recherchées et cherchez à identifier les missions et interactions connexes au poste.
- Projetez-vous dans le poste en vous posant sincèrement les questions par rapport à vos aspirations et motivations professionnelles ; ainsi, votre liste se complète de questions pertinentes qui seront identifiées par le recruteur comme preuves de votre motivation pour le poste. Si finalement vous ne vous projetez pas dans le poste, il est encore temps d’annuler l’entretien.
- Renseignez-vous sur l’entreprise en explorant de fond en comble son site internet et aussi en explorant la presse, en recherchant des informations sur ses produits et ses services, en analysant les rapports annuels, son marché et ses concurrents, … : ainsi, en perfectionnant votre connaissance de l’entreprise, vous démontrerez facilement votre réel intérêt pour l’entreprise et votre curiosité sera une qualité appréciée par le recruteur.
2
Préparez votre présentation :
- Préparez dans un format court (pitch) et dans un format long (storytelling) votre présentation ; grâce au pitch, vous capterez l’attention du recruteur et grâce au storytelling, vous le captiverez en évitant de vous lancer dans une description chronologique et détaillée de votre parcours qui risquerait d’être soporifique.
- Le pitch, en 2 ou 3 phrases et maximum en 2 minutes, permet de capter l’attention du recruteur et d’éveiller sa curiosité ; il s’agit de présenter au recruteur une grille de lecture concise, concrète, cohérente, fluide et dynamique qui démontre avec pertinence la logique de progression de votre carrière par rapport à vos objectifs professionnels.
- Pour réussir la préparation de votre pitch :
Sélectionnez les points clefs de votre parcours ; votre dernière formation ou celle à mettre en valeur, vos 2 ou 3 expériences marquantes, vos 2 ou 3 réalisations majeures étayées par 1 ou 2 chiffres,
Identifiez vos objectifs professionnels en convergence avec le poste proposé;
Rôdez et rôdez votre pitch en vous entrainant jusqu’à la maîtrise parfaite du fond et de la forme, ainsi, vous le délivrerez en toute confiance, avec spontanéité et conviction.
- Le storytelling, en 10 ou 15 minutes, il permet de captiver le recruteur en donnant du relief à votre présentation tout en détaillant certains faits concrets ; il s’agit de structurer votre présentation dans une mise en scène de votre vie professionnelle illustrée par la mise en perspective de ses principaux événements et de vos réalisations.
- Pour réussir la préparation de votre storytelling :
Sélectionnez les 3 ou 4 événements notables de votre parcours professionnel qui ont mis en valeur votre savoir-faire, forgé votre savoir-être et qui ont déterminé des choix majeurs, success story ou difficulté(s) rencontrée(s), l’important est d’expliquer quelles bonnes solutions vous avez choisies et pourquoi elles vous ont conduit au succès. - Organisez vos idées et structurez chacun des événements de votre histoire dans une mise en scène en trois actes cohérents ; le contexte (le décor, les personnages et circonstances), vos réalisations (l’action, le suspense) et vos résultats ou choix majeurs (l’épilogue, la conclusion).
Mettez en forme grâce à une formulation soignée, concrète, compréhensible par tous et illustrée par des métaphores et bannissez le jargon et les acronymes réservés aux seuls experts.
Rôdez, rôdez et rôdez votre storytelling en répétant votre histoire jusqu’à en peaufiner le fond et la forme ; ainsi, vous entrainerez le recruteur dans votre histoire avec enthousiasme, conviction et énergie. 
- Apprêtez-vous à parler de vos « revers professionnels » ; licenciement, période sans emploi, perte d’un marché, …ne sont pas des sujets tabous. Tout comme vos succès, exercez-vous à présenter cet(ces) événement(s) de manière objective et pragmatique, assumez et démontrez ce que vous avez appris de cette expérience par les solutions qui ont été mises en œuvre ou qui auraient pu l’être ; le recruteur appréciera votre capacité à prendre du recul, à vous renforcer et à rebondir.
3
Et pour mettre toutes les chances de votre côté ;
- Planifiez à l’avance votre trajet ; quelques minutes de retard peuvent être rédhibitoires pour certains recruteurs qui les identifient comme une incapacité à s’organiser, un manque de civilité ou un manque de motivation.
- Soignez votre apparence par une tenue vestimentaire adaptée ; même si l’habit ne fait pas le moine, faire bonne impression implique de choisir le bon dress code qui correspond à votre identité professionnelle et aux pratiques du secteur tout en étant à l’aise dans votre tenue.
4
Pendant l’entretien ; authenticité, sincérité, sourire, écoute active et…vigilance
- C’est maintenant que tout se joue et c’est le moment de donner le meilleur de vous-même, alors suivez nos derniers conseils :
- Eteignez votre portable avant d’entrer dans l’entreprise,
- Dès l’entrée dans l’entreprise, en toute circonstance, soyez courtois et respectueux avec chacune des personnes que vous croisez. Et, profitez de votre attente à l’accueil pour observer et vous faire une première idée de l’ambiance dans l’entreprise,
- Saluez le recruteur d’une poignée de main ferme et chaleureuse accompagnée d’un regard franc, direct et souriant et présentez-vous,
- Si plusieurs interlocuteurs participent à l’entretien, saluez-les de même,
- Installez-vous seulement si le recruteur vous y invite et veillez à vous installer de manière à occuper l’espace imparti ; tenez-vous droit sur votre siège en vous y installant sans vous reposer sur le dossier et sans vous asseoir au bord de l’assise, pieds bien à plat sur le sol et veiller à ne pas empiéter sur l’espace personnel du recruteur,
- Même si vous disposez d’une excellente mémoire, prenez des notes en veillant à ne pas laisser votre regard rivé sur votre bloc-notes.
- Pendant la présentation du recruteur des grandes lignes du poste et de son contexte, montrez des signes d’intérêt et d’écoute ; regard attentif, attitude globale ouverte et prise de notes qui envoient au recruteur des messages importants concernant votre motivation.
- C’est à vous de prendre la parole ; sans paraphraser le recruteur, reformulez brièvement ce que vous avez saisi du poste et du contexte, indiquez votre intérêt pour le poste et enchainez avec votre présentation format court (le pitch) en l’adaptant si besoin tout en restant sincère. Et, concluez en demandant au recruteur s’il souhaite que vous détailliez certains points ; ainsi, vous démontrez votre capacité à vous adapter à son rythme et à sa façon de mener les entretiens,
- Si le recruteur vous invite à vous exprimer et se montre curieux de certains détails, enchainez avec votre présentation format long (le storytelling) que vous pouvez ponctuer de questions pertinentes qui créeront les conditions d’une rencontre constructive et d’un véritable échange,
- Si le recruteur préfère adopter un cadre défini, strict et laissant peu de liberté, répondez à ses questions de manière précise et factuelle en étayant par des exemples concrets puisés dans votre storytelling,
- Si plusieurs interlocuteurs participent à l’entretien, montrez autant d’intérêt à chacun d’entre eux et distribuez votre regard de manière équitable pour impliquer et intégrer chacun des interlocuteurs dans la discussion : commencez par répondre à l’interlocuteur qui vous questionne, puis regardez son voisin quelques secondes, puis le suivant et revenez à l’auteur de la question,
- Tout comme les premières minutes de l’entretien, les dernières minutes sont capitales ; c’est le moment de confirmer votre motivation en mettant en perspective les enjeux du poste et les raisons de votre intérêt, de creuser ou d’éclaircir tel ou tel aspect de votre échange, de demander l’avis du recruteur sur votre prestation et de connaître les prochaines étapes en montrant votre disponibilité,
- En toute circonstance, ne surjouez pas, évitez les superlatifs, les poncifs, le sourire plaqué, les gestes « parasites » qui sont des signes non verbaux et des manifestations de votre stress ou de votre désintérêt, les explications avec moult détails qui font perdre le fil de l’échange, les familiarités,
- Et soignez votre sortie avec élégance et courtoisie ; remerciez votre (vos) interlocuteur(s) de vous avoir reçu(e), attendez d’avoir quitté l’entreprise pour débriefer votre entretien au téléphone avec vos amis ou votre famille, saluez la personne de l’accueil en quittant l’entreprise.
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Après l’entretien
- Sans tarder, prenez le soin d’envoyer un mail de remerciement confirmant votre motivation et votre disponibilité pour poursuivre le process de recrutement. Et, même s’il s’agit d’un mail, soignez la formule de politesse et ajoutez une signature indiquant l’ensemble de vos coordonnées.
- Ou, si finalement l’entretien a révélé que le poste ne vous motive pas, sans tarder, prenez le soin d’envoyer un mail de remerciement indiquant votre décision de vous retirer du process de recrutement.
